« Ayong », ou quand la culture urbaine s’inspire de la puissance, des distorsions et de la sensibilité des corps dépeints dans le Jugement Dernier de Michelangelo pour évoquer la question de l’identité et du métissage. Ismaël Mouaraki co-signe cette œuvre avec son alter-égo franco-gabonais Herwann Asseh, fondateur de la compagnie Moral Soul. Ayong repousse les limites et les tensions psychologiques et physiques des interprètes, à l’image de l’effort de Michelangelo lors de la réalisation de son œuvre mythique et titanesque.
Fresque avant-gardiste à valeur contemporaine incontestable, le Jugement Dernier interpelle les chorégraphes par la modernité et la pertinence des rapports humains et de pouvoir conservés dans la peinture. Herwann Asseh et Ismaël Mouaraki dressent un portrait de l’Humain, sa beauté et ses contradictions dans les mouvements de la dualité, les rapports de force, de pouvoir, de domination, la chute, la tension des corps, leur sensualité. Ces inspirations amèneront danseurs hip-hop, acrobates, ou circassiens à aller chercher au fond d’eux-mêmes leur propre identité enfouie. Composé de deux chorégraphes, six danseurs, deux musiciens, Ayong naît, évolue, se libère à travers la vie et la fresque de Michelangelo.
Création 2013
Chorégraphie : Herwann Asseh / Ismaël Mouaraki
Collaboration à l'écriture : Martine Geffrault-Cadec
Composition musicale : Xavier Guillemin
Création lumières : Mael Iger
Scénographie : Charles Roussel / Art-C
Costumes : Marion Laurans
Décor : Nadège Renard
Interprétation : Emilie Eliazord, Tip Top (Goyi Tangale), Giovanni Leocadie, Amélie Jousseaume, Alexis Chhoa, Aude Thuries
Production : Compagnie MORAL SOUL Co-production : Le Quartz-Scène nationale de Brest
Soutiens : La Cie a bénéficié de l'accueil en résidence au Centre Chorégraphik Pôle Pik, du soutien de l'ADAMI, du Ministère de la culture et de la communication - DRAC de Bretagne, de l'Espace Keraudy-Plougonvelin, de Musiques et Danses en Finistère, du Conseil des Arts et des Lettres du Québec.